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Valérie Hacquin Créations

Design de mode & broderie d'art

Décoration, sur-mesure, cours

Savoir-faire

Valérie Hacquin Créations met dans chacune de ses pièces autant de créativité que de savoir-faire. Formée à des techniques séculaires de broderie d’art, découvrez en un peu plus sur la broderie perlée de Lunéville, le point de Beauvais, ainsi que la broderie fil dite « à l’aiguille ».


Historiques, points, vous pourrez aller plus loin grâce aux cours de broderie d’art que vous propose la créatrice.


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Broderie fil

Broderie fil

Historique


La broderie possède une histoire si riche que l’on retrouve les mêmes points chez les brodeurs et brodeuses du monde entier qui ont imaginé un vocabulaire au-delà des frontières de l’espace et du temps.

Si les motifs, ornements et façons de travailler varient beaucoup d’un endroit à l’autre, les points de broderie restent toujours les mêmes ; le langage des points est ainsi constamment interprété par les brodeurs contemporains qui créent des œuvres nouvelles tout en restant inscrits dans la tradition.

La preuve que l’on cousait d’une façon ou d’une autre avec du fil et des aiguilles en os et bronze, date de 3000 avant JC.

Les plus anciennes broderies dont on ait connaissance proviennent de l’Egypte du XVIème siècle avant JC. Il s’agit de chiffres brodés avec un gros fil brun sur du linge conservé grâce au climat sec du désert. Les Egyptiens étaient d’habiles brodeurs, en effet ils recouvraient les statues de personnage de broderies réalisées en cuir et petites perles. Les Babyloniens, Perses, Phéniciens et les Syriens utilisaient aussi ces techniques.

Au premier siècle de notre ère, dans des tombes Coptes, on trouve des tissus brodés de motifs simples sous les formes les plus élémentaires au point avant, arrière, et au point de croix. Cela servait à décorer le drap grossier utilisé comme vêtement funéraire.

Mais les sources les plus sûres remontent au VIème siècle après JC. A l’époque Byzantine, empereurs et hommes d’églises aimaient porter des vêtements brodés fastueusement avec fils d’or et d’argent, incrustations de perles et pierres précieuses, souvent inspirés de modèles perses.

Les points de nœud, passé plat et chaînette, trouvés sur des tissus de pays aussi divers que la Russie et la Grèce, témoignent des relations commerciales complexes qui existaient dans le monde antique. La Chine a également une longue histoire de la broderie, avec beaucoup d’exemples d’ouvrages représentant des scènes complexes illustrant fleurs, fruits et paysages ; mettant en œuvre une grande variété de points, encore bien préservés mille ans après leur création.

La plus vieille broderie anglaise qui ait survécu date du Xème siècle ; c’est un vêtement ecclésiastique exécuté en fil argenté et soies de couleur. Quoique mal préservé, il n’en démontre pas moins un haut degré de savoir faire déjà pratiqué par les artisans en broderie de l’époque.

La broderie profane, souvent commandée par les chevaliers ou les nobles pour représenter divers événements particuliers auxquels ils avaient pris part, utilisait des fils peu coûteux et des points simples. Le plus célèbre de ces ouvrages est « La tapisserie de Bayeux », faite par un groupe d’artisans anglais du XIème siècle ; elle relate sur 70 mètres, en séquence, la conquête normande de l’Angleterre.

Cependant c’est la Renaissance qui marque l’époque triomphale de la broderie, spécialement à Venise et à Gênes, grâce aux modèles inspirés par Léonard de Vinci et Raphaël. Néanmoins, du XIVème au XVIème siècle, la qualité de la broderie ecclésiastique fut sur le déclin. On utilisa des points plus rapides et l’aspect d’ensemble se fit plus grossier.

Le XVIème siècle connut une renaissance de l’intérêt pour la broderie domestique.

Des livres de modèles de broderie devinrent extrêmement populaires pendant cette période.

Les liaisons commerciales avec la Chine et l’Inde influencèrent également les motifs de broderie. En ce qui concerne l’Asie, nous avons des exemples de broderies chinoises de la première et deuxième dynastie des Han (206 avant JC). Telles ces broderies précieuses que l’on retrouve sur des kimonos féminins du XVIIème et du XVIIIème siècle.

Les périodes baroque et rococo se sont également imprégnées de ces motifs issus de voyages commerciaux.

Faire un échantillon de broderie faisait partie de l’éducation d’une jeune fille, on trouve de nombreux exemples à partir du XVIème siècle.

Présentant le travail en bandes ou au hasard sur tout tissu, ce type d’ouvrage comprenait une importante variété de points.

Mais on ne s’adonna réellement à la broderie comme passe temps qu’au XIXème siècle. Ce siècle a vu la renaissance de l’intérêt pour les styles de broderies traditionnels et certains artistes contemporains comme Gada Amer, s’en servent dans leurs travaux. La broderie a donc un bel avenir devant elle !

Quelques points


Point de noeud

Point de nœud (ou point noué) :

il enrichit les autres points ou crée un effet de plumetis. Disposés les uns à côté des autres, les points de nœud donnent un remplissage texturé ; c’est la grosseur du fil et le nombre de tour qui détermine la taille du nœud. Il s’agit d’enrouler le fil autour de l’aiguille, de le maintenir et de piquer au même endroit d’où l’aiguille est sortie.

Point avant

Point avant (ou point de devant) :

c’est le point de base de tous les autres, il permet une foule de variantes tant en broderie qu’en couture. Il se travaille le long du tracé en piquant l’aiguille dans le tissu et en la ressortant à intervalles réguliers dans un mouvement de haut en bas.

Point arrière ou point de piqûre

Point arrière (ou point de piqûre) :

il sert à broder des contours délicats et à suivre des tracés complexes. Il se travaille de droite à gauche en piquant l’aiguille à intervalles réguliers dans le tissu. Les points doivent être courts et réguliers, proches les uns des autres pour imiter une piqûre à la machine.

Point de tige

Point de tige (ou point coulé) :

c’est l’un des points de contour les plus connus, il est facile et rapide à exécuter. Il se travaille de haut en bas en un mouvement simple d’avant en arrière sur toute la hauteur du rang, il faut maintenir le fil à droite de l’aiguille.

Point de chaînette

Point de chaînette  :

c’est un point très connu employé depuis longtemps. Il peut aussi bien remplir un motif qu’en faire le contour. Il se travaille de haut en bas.

Point de boulogne ou point de couchure

Point de boulogne (ou point de couchure) :

utile pour réaliser de jolis contours, ce point sert à attacher un ou plusieurs fils. Il se travaille de droite à gauche en posant le fil de base sur le tracé. Le maintenir et venir avec un fil plus fin broder de petits point lancés.